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Le blog à Didier

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3 mars 2010

Xynthia

Pour (re)venir à mon tour sur les effets dévastateur de cette tempête au nom un peu barbare, je voudrais souligner qu'il y a deux types de perte, au niveau individuel, dans cet catastrophe : les pertes matérielles et les pertes humaines.

Les premières sont dramatiques. Elles conditionnent l'avenir immédiat et à plus long terme de ceux qui les ont subis : perte de biens précieux ou utilitaires, perte de l'outil de travail ou de l'emploi, anéantissement de plusieurs années de labeur et d'économie, disparition de souvenirs irremplaçables….Dans la conjoncture immobilière qui existait, ce type de destruction ne pouvait pas être évité. Mais ne cherchons pas de responsables : il n'y en aura pas. Ni les promoteurs qui ont construit sur des terrains inondables, ni les élus qui ont accordé le droit de construire à cet endroit, ni les agents immobiliers qui ont vendu des biens menacés en estompant la danger, ni même les acheteurs qui ont fermé (trop vite) les yeux sur le risque potentiel pour pouvoir être près de la mer. ON savait que la zone était inondable; cela s'était déjà produit dans les années cinquante, mais ON a reconstruit une digue un peu plus haute en se disant que "Là ! On est à l'abri.". Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? On reconstruit une autre digue encore plus haute et encore plus large ? Sauf que si on ne voit plus la mer, personne n'achètera. Mais je ne m'inquiète pas (en fait, si), dans cinquante ou soixante nouvelles années (et pourquoi pas avant), ON aura oublié, ON reconstruira, ON vendra et ON achètera au même endroit en ignorant à nouveau le danger latent.

Mais le plus choquant, ce sont les pertes de vies humaines. Elles sont insoutenables. Je n'ose même pas imaginer la douleur de ces parents qui ont appris la mort par noyade de leurs deux enfants en vacances chez leur grand-mère, elle-même noyée. Ou le désespoir de cet homme qui a perdu sa femme et ses deux enfants. Comment survivre ? Mais si les biens ne pouvaient être tous sauvés, peut-être aurait-on pu sauver les vies. Il n'a pas été une seule fois envisagé, même en murmure, de faire évacuer la zone. Certes il y avait une alerte météorologique rouge, mais qui s'y intéresse vraiment à part les météorologues, les journalistes et les secouristes. Pensez-vous que les élus, qui viennent se lamenter sur les ruines ont fait quelque chose pour éviter ça ? Dans les zones où la fréquence et la force des ouragans sont monnaie courante, les autorités font évacuer les populations vers de zones plus abritées et moins soumises au danger. Cela représente des milliers de personnes souvent. Mais on le fait par voie d'annonce dans les rues, à la télé, à la radio. En France, on "conseille" de ne pas sortir, de "limiter" les déplacements; pas d'évacuer et de quitter la zone à risque. Mai si on n'est pas accroché à sa télé ou son poste, comment l'apprend-on ? Les gens auraient ils obéi ? On ne le saura jamais. Ce qu'on sait, c'est que ça n'a pas été fait. Il ne sert à rien d'avoir des outils prévisionnels de grande qualité si on laisse la population à l'abandon.

Maintenant, il faut panser les plaies. Enfin, celles que l'on peut soigner. La solidarité est enclenchée. Elle permettra à certains de se dire qu'il y a toujours une lueur d'espoir quelque part. Mais combien "n'y croiront plus" ?

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1 mars 2010

PPFFFFffff.......!

Bon ! On a encore pris une tôle hier. A la maison et contre l'OM ! On n'avait vraiment pas besoin de ça en ce moment. D'un autre côté, y'a pas de vrai "bon moment" au PSG. Tant qu'on aura des joueurs de L2, on jouera comme une L2. C'est-à-dire avec des victoires étriquées sur les "petits", des matches bancals avec le "ventre mou" du championnat et des douches froides contre les "gros". Juste assez de points pour ne pas être relégué. Ce qui ne serait pas un mal, je pense. Mais cette année, ça va être dur de descendre.

Tant qu'on ne pourra pas se payer deux ou trois vrais bons joueurs en plus, on fera toujours des saisons à la c.. ! C'est vrai que l'an dernier on fait un truc pas mal : 6ème (4ème aux points) après avoir été 4ème pendant quelques jours (et même 2ème). Et puis cette année. Rien. Le vide. On va essayer de se requinquer avec la Coupe de France mais si c'est pour faire un p'tit tour en Coupe d'Europe et regarder la suite au mois de mars…….De toute façon, c'est pas joué non plus. Ouaitensi comme dise les Anglais.

19 février 2010

Cherchez l'erreur....

Une grande enseigne de supermarché, "à la campagne" (ou quelque chose comme ça) pour ne pas la nommer, fait actuellement une pub dans laquelle on voit un patron s'appliquer à écrire en petit sur un "post-it". Sa secrétaire (ou son assistante) lui fait remarquer que "à la campagne" fait aussi des efforts sur les économies. J'y suis allé vendredi après-midi. J'ai acheté deux articles que j'ai payés en carte bleue. Le ticket de caisse mesurait 30 cm sur 8 et le ticket de carte bleue 26 sur 8; pour deux articles ! En l'examinant, on trouve le prix en francs, (ça fait 8 ans qu'on est passé à l'euro), le taux de conversion de la monnaie (!), la répétition des deux valeurs pour le paiement en CB, le montant du rendu (sur une CB !) et d'autres choses pas forcément utiles. Mais le mieux, c'est que le texte de chaque ligne est trop long pour la largeur du papier, donc pratiquement chaque "renseignement" est écrit sur deux lignes……A mon avis, les articles peuvent tenir sur 5 cm plus 5 autres centimètres pour la date et d'autres blablas et le ticket carte bleue pourrait être réduit à 10 cm également. Il y a donc 36 cm inutiles sur 56, soit 64 % ! Quand on voit le nombre de personnes qui passent aux caisses dans ce type d'établissement, on imagine la quantité de rouleaux de papier utilisée. Alors qu'auparavant j'étais passé poser deux pantalons au pressing : ticket de caisse 11 sur 8, ticket CB 9 sur 5 !!! Cherchez l'erreur.

Et "à la campagne" nous parle d'économies ? Vous avez le droit de sourire……..

21 janvier 2010

SNCF : Savoir Nager Comme F.....

Je me souviens d'un film dans lequel Fernandel jouait le rôle d'un provincial du Sud de la France et se retrouvait, par la magie cinématographique d'un improbable héritage, directeur d'un grand quotidien parisien. Effaré par les articles catastrophiques du journal, il prenait la décision de ne plus éditer que des bonnes nouvelles : le Normandy n'a pas coulé, les impôts n'ont pas augmenté, le train Paris-Marseille est arrivé à l'heure…..Ce qui causait, d'ailleurs, une fulgurante chute dans les ventes dudit quotidien. Comme quoi, toute puante qu'elle soit, c'est quand même la charogne que l'on préfère.

Mais revenons-en à mon idée première qui concerne les trains qui arrivent à l'heure. Me remémorant les tribulations de Fernandel, donc, j'ai souris quand j'ai posé le pied sur le quai de la gare ce matin, car mon train de banlieue était à l'heure pour la première fois depuis très, très longtemps et je me suis dit que ça aurait bien valu une ligne dans le journal. Mais comme je ne souhaite la disparition d'aucune publication, c'est sur mon blog que j'annonce cette bonne nouvelle !

28 décembre 2009

Noir c'est noir.....

Rien à voir avec notre Johnny national. Je veux juste parler du manque de couleur des vêtements que les commerçants nous proposent. Particulièrement en hiver. Il n'y a pas moyen de trouver un manteau, une veste ou un pantalon qui ne soit pas noir ou gris, quelqu'en soient les nuances. Sans souhaiter voir du fuchsia, du magenta, du turquoise, du canari ou autre bleu cerise, je pense que des couleurs plus automnales que mortuaires pourraient être utilisées. Des bruns, des pourpres, des roux, des verts trouveraient sûrement preneurs. Seulement, il est assurément plus facile de ne proposer que du noir : ça limite les collections, donc les coûts. Mais pas les bénéfices............

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